LA PORCELAINE DE LIMOGES
"Porcelaine de Limoges", Géo Martin, Années 1980.
L'industrie de la porcelaine à Limoges et dans le département de la Haute-Vienne constitue une des grandes activités du Limousin. Elle s'inscrit dans le patrimoine culturel de la région grâce à des savoir-faire traditionnels et une renommée internationale.
Plusieurs documents audiovisuels, qui traitent de cet artisanat, sont présents au sein des fonds de la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine. Des films mettent en valeur ce patrimoine sous le regard d'un réalisateur : Géo Martin. Grâce à ces réalisations, il expose, entre autre, le passé de l'industrie porcelainière qui fait encore la réputation de la ville. Rappelons aussi que les archives des familles industrieuses de l'époque contemporaine sont enrichissantes pour appréhender l'histoire économique et artistique de la Haute-Vienne.
LIMOGES, TERRE DES ARTS DU FEU
Les arts du feu désignent les techniques artisanales et artistiques qui nécessitent l'usage du feu, une cuisson au four pour transformer une matière minérale. On retrouve alors la céramique, la verrerie et l'émaillage. Ces arts marquent profondément l'identité de la ville. Dès le Moyen-Age, entre le XIIème et le XIIIème siècle, Limoges jouit d'une certaine renommée dans le développement des arts du feu. Le souvenir légendaire de Saint Eloi associé à la présence naturelle de minerais et à la prolifération d'ateliers d'émailleurs médiévaux dans la région marquent le passé artistique de Limoges. Il en est de même pour l'art du vitrail. Tenant une grande place dans la cité, le vitrail est l'un des emblèmes de Limoges. Les techniques de production, notamment liées au travail de l'émail, permettent à la ville de devenir une place forte dans la maîtrise des arts du feu. L'ère médiévale a suscité la production de ces objets à vocation religieuse, avec une perfection de plus en plus contrôlée. Le mouvement gothique donne un nouveau souffle à la production des ensembles verriers, arborant des techniques, des scénographies et des couleurs sophistiquées. Le XXème siècle est également une période de dynamisme pour les artisans et les artistes du verre. L'Art Nouveau et l'Art Déco donnent l'impulsion nécessaire à la création de nouveaux vitraux, dépourvus de connotations religieuses, dans des lieux laïcs : la gare des Bénédictins, le Pavillon du Verdurier, le Cercle de l'Union...
Ainsi, le Limousin s'avère être un foyer important dans la fabrication, la manipulation et le renouvellement des arts du feu. La région est profondément marquée par ces activités artisanales grâce aux nombreux savoir-faire qui sont implantés et développés.
LA FABRICATION DE LA PORCELAINE LIMOUSINE
Même si les européens maîtrisent certains arts du feu, il leur manquait un matériau indispensable à la création de la porcelaine : le kaolin. Ce minerai, soumis à une forte chaleur, donne la blancheur, la dureté et la translucidité de la porcelaine. C'est au XVIIIème siècle, en 1768, que les gisements de cette matière première sont découverts à Saint- Yrieix-la-Perche, ville environnante de la cité haut-viennoise. Dès lors, Limoges s'impose comme l'une des places fortes de l'industrie porcelainière.
La géographie de la Haute-Vienne est propice à la création de l'industrie de la porcelaine sur le territoire. La présence du gisements naturels, des réserves de bois transportées sur la Vienne et le Taurion jusqu'au port du Naveix, nécessaires à la cuisson des objets, et la proximité de l'eau utilisée pour le fonctionnement des machines, notamment les moulins, font de la ville un véritable laboratoire de créations et d'innovations quant à la production de porcelaine. Cela est d'autant visible lorsque les industriels de Limoges modernisent les locaux, grâce à la mécanisation, pour atteindre plus de performances.
Pour alimenter les établissements en objets, différentes étapes sont essentielles. Elles reflètent le caractère exceptionnel de la porcelaine grâce à un cheminement technique et artisanal rigoureux. La Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine possède un film qui retrace ces étapes. Il s'agit d'un document d'archives (16mm), réalisé par le cinéaste Géo Martin, datant des années 1980.
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Géo Martin, réalisateur limousin
Né à Bellac, dans la Haute-Vienne, en 1922, Géo Martin est un célèbre cinéaste local. Il filme pendant des décennies sont environnement. Il accumule une véritable mémoire historique vivante à travers ses films. On lui doit des imafes de la libération de la Limoges, la construction de l'église de la nouvelle ville d'Oradour-sur-Glane, le tramway départemental et un docuùentaire sur la porcelaine de la cité limousine. Il était aussi un acteur actif des cercles cinématographiques locaux lorsqu'il fonde le Club des Amateurs Cinéastes du Limousin.
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D'abord, il y a l'extraction des minerais indispensables à la création des objets. À l'aide d'outils, de machines et d'explosifs, les ouvriers fouillent le sol, accrochés par les cordes, à la recherche des précieuses matières premières.
"Porcelaine de Limoges", Géo Martin, Années 1980.
Les matières premières collectées sont le kaolin, le quartz et le feldspath. Il faut également se procurer de l'argile afin de compléter la méthode. La ville a dû ouvrir de de nombreuses carrières, dans les monts d'Ambazac et autour de Saint-Yrieix-la-Perche. Malgré l'assèchement des gisements de kaolin dans les localités, l'industrie porcelainière s'est appuyée sur une société pourvoyeuse de pâtes : la Société des Kaolins et Pâtes Céramiques du Limousin, installée à Aixe-sur-Vienne.
Mêlée à de l'eau, la transformation des denrées naturelles est opérée grâce à des broyeuses et des mécanismes rotatifs. Cela forme des galets, qui sont pétris afin de former la pâte, divisée en tronçons, qui attend d'être manipulée.
"Porcelaine de Limoges", Géo Martin, Années 1980.
La prochaine étape note l'intervention des ouvriers et des artisans des manufactures et autres usines. C'est le moulage et de le façonnage des pièces. Les postes sont relativement modernes et un ouvrier peut contrôler plusieurs machines simultanément. Les pièces les plus complexes sont, quant à elles, modelées, moulées et assemblées à l'aide de barbotine, une pâte délayée utilisée pour les décors de céramique, ainsi que dans la technique du coulage. Les pièces, disposées sur des planches, doivent alors sécher.
La première cuisson démarre. Les objets sont placés dans des gazettes pour les protéger de la flamme, de la cendre et de la fumée. Une fois cuits, ils subissent un espassage. Cela consiste à enlever les résidus déposés sur les objets à l'aide d'un mécanisme de plumes. Trempés dans un bain d'émail puis séchés, ils sont de nouveau exposés à une chaleur de plus de 1400°. Cette cuisson est d'une importance cruciale car elle permet à la porcelaine de révéler toute son esthétique, à savoir la blancheur et la translucidité.
"Porcelaine de Limoges", Géo Martin, Années 1980.
Après une sélection qui distingue les pièces de porcelaine les plus achevées, les ouvriers et les artistes peuvent commencer les étapes d'ornementation. Ils décorent et incrustent les couleurs, les motifs soit par chromolithographie soit manuellement. L'intervention à la main implique un savoir-faire précis et une grande dextérité. Une dernière cuisson, à 850°, permet de fixer les décorations. De nouveau triés et polis, cette étape clos le processus de fabrication des objets en porcelaine.
"Porcelaine de Limoges", Géo Martin, Années 1980.
Le film de Géo Martin est un véritable discours sur le passé industriel de Limoges. En plus de nous renseigner sur les techniques employées quant à la création de la porcelaine, il nous donne des éléments importants sur les conditions de travail des hommes et des femmes.
LA PORCELAINE DE LIMOGES FACE A L'HISTOIRE
Sous l'impulsion de Turgot, intendant de Limoges, la première manufacture est créée en 1771. Trois ans plus tard, elle est placée sous la protection du Comte d'Artois, le frère de Louis XVI. Elle est finalement rachetée, en 1784, par la manufacture royale de Sèvres. À partir de cette période, les décors deviennent plus recherchés et priment face au style floral et aux formes simples d'autrefois.
La Révolution Française provoque un ralentissement de la production. Les aristocrates locaux qui détenaient, finançaient et utilisaient la porcelaine sont détrônés par la bourgeoisie dès le XIXème siècle. En 1827, on dénombre seize manufactures et en 1850, une trentaine. Les noms associés à l'art de « l'or blanc » sont ceux, parmi d'autres, de Coquet, Baignol, Tharaud ou Alluaud. Le dernier quart du siècle est dominé par la manufacture d'Haviland. David Haviland construit en 1853 une fabrique dont la production est destinée aux États-Unis. Par la suite, elle est développée par son fils Charles en 1864. Théodore, membre de la fratrie, ouvre une manufacture à Limoges dès 1893 . Cette famille américaine ouvre le marché outre- atlantique aux porcelainiers limougeauds avec des décors japonisants. Notons que les manufactures Haviland, sensibles aux concepts du capitalisme, tendent à renouveler l'industrie (constructions rationnelles, mécanisation de la production, renouvellements des techniques artistiques). Une autre famille, originaire de la cité de Limoges, s'empare du marché porcelainier. L'accroissement de la demande, l'utilisation du charbon au détriment du bois et l'arrivée des chemins de fer donnent à l'industriel limousin Rémi Delénières, l'idée de fonder une fabrique en 1863. Un apprenti se détache de ses ateliers de cette entreprise : Léonard Bernardaud. Il devient l'associé du fondateur en 1895 et est le principal sociétaire de la manufacture à la mort de Delénières en 1905. Léonard Bernardaud s'évertue à exporter le patrimoine porcelainier en conversant l'authenticité des techniques. Bernardaud se développe, principalement, autour d'une gestion familiale et s'émancipe pour être l'une des marques de la porcelaine de Limoges.
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La famille Haviland
Les Haviland étaient négociants de vaiselle de table à Nex-York. David s'installa à Limoges en 1842 et ouvre un premier atelier de décoration en 1847, cours Gay-Lussac. L'affaire est repise par ses fils, Charles et Théodore en 1865. Hommes d'affaires remarquables, ils ont donné une grande ampleur à l'entreprise et la modernisent, introduisant le machinisme.
En 1891, Charles fonda une nouvelle société avec son fils Georges, tandis que Théodore créait sa propre manufacture, place des Tabacs à Limoges, et devient, entre autre, le spécialiste des services royaux.
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Grâce à ces chefs d'entreprises, la porcelaine ne touche plus seulement le marché de la vaisselle de luxe mais s'empare du marché de l'art, notamment grâce à l'influence d'artistes. La fin du XIXème siècle et le XXème siècle sont le théâtre d'un bouillonnement artistique pour la porcelaine de Limoges. Les artistes de l'Art Nouveau et l'Art Déco : Lalique, Dufy, Sandoz... et d'autres, issus de l'art contemporain, tels que Loewy, Buffet ou Koons, pérennisent sa notoriété. Les expositions universelles deviennent également un moyen de vanter l'industrie porcelainière limousine, réputée pour son savoir-faire technique unique.
Alors que les difficultés sociales et commerciales (grèves de 1905, les guerres mondiales) frappent l'industrie du kaolin, les industriels doivent se tourner vers de nouveaux procédés d'exploitation et de fabrication. Les procédés techniques, plus perfectionnées, témoignent de l'innovation des créateurs. Il s'agit de rétablir les activités en s'adaptant à de nouveaux outils. Pour répondre à la demande, de plus en plus faible, et faire face à une concurrence rude, la modernisation des ensembles est nécessaire. Malgré tout, de nombreuses fabriques saisissent la possibilité de s'unir mais d'autres sont obligées de cesser leurs activités. Aujourd'hui, les grandes manufactures ont survécu mais le marché de la porcelaine est sans cesse soumis aux contextes économiques fluctuants. Néanmoins, le prestige de la porcelaine de Limoges reste intact et semble s'être décloisonné de son aspect purement esthétique. Les entreprises se sont, en effet, tournées vers de nouveaux marchés, notamment celui de la médecine et de la technologie, et révèlent le caractère innovant de la porcelaine façonné par des artisans, des artistes et maintenant des ingénieurs.
L'EMPREINTE DE LA PORCELAINE DANS LA CITÉ LIMOUSINE
L'industrie de la porcelaine a profondément transformé le paysage urbain de la ville de Limoges. Les usines créées pour soutenir la production de ces objets se multiplient sur le territoire formant une nouvelle silhouette urbaine avec, par exemple, la prolifération des fours. Le four à porcelaine et sa cheminée deviennent un élément caractéristique du paysage limougeaud. À la fin du XIXème siècle, près de 80 cheminées se dressent au- dessus de Limoges et l'on en dénombre 135 dans le département. Le four était parfois monumental atteignant 10 mètres de haut, il comportait deux étages : le «laboratoire», au niveau du sol, où se faisait la deuxième cuisson, aussi nommée «cuisson de grand feu», et le «globe», au-dessus, où l'on effectuait la première cuisson. Ces machines fumantes étaient alimentées par le bois, abondant dans les régions limitrophes, acheminé par flottage sur la Vienne.
Un film (Super 8mm), numérisé à la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine, souligne la présence de ces structures. Réalisée par André Collin, cette pièce d'archives montre l'aménagement du quartier des Casseaux.
"Aménagement quartier des Casseaux", André Collin, 1971-1976.
On peut apercevoir les usines et la fameuse cheminée du four, construit en 1902. Il est le symbole de l'ingénierie car il s'agit du seul four rond à flamme renversé encore préservé en France. C'est un témoignage visuel important sur l'impact de l'industrie porcelainière sur le territoire haut- viennois.
Afin de répondre à une demande de plus en plus exigeante et aux difficultés financières qui frappent la porcelaine au XXème siècle, les industriels limougeauds doivent s'adapter et décident de construire de nouveaux outils. Le charbon est dorénavant privilégié pour l'entretien des feux et au début des années 1960, la cuisson au gaz est utilisée. Le premier four-cellule à sole mobile détrône de four-rond à globe, puis le four-tunnel apparaît et permet de réduire considérablement le temps de cuisson. Cette période de modernisation et d'optimisation des rendements marque le paysage limougeaud. La société Legrand et Cie acquiert le premier four- tunnel en 1938 : prouesse technologique innovante.
À cause des crises et des changements de productions, de nombreuses usines ferment et leurs bâtiments sont réhabilités ou totalement détruits. Alors, les fours et leurs cheminées disparaissent de la ville. De façon spontanée, la caméra de Géo Martin dévoile la destruction d'un four de porcelaine et nous permet de mesurer la mutation urbaine qu'engendre le déclin de l'industrie de «l'or blanc».
"Destruction d'un four à porcelaine", Géo Martin, dates inconnues.
LES FAMILLES PORCELAINIÈRES DE LIMOGES ET LE CINÉMA
Outre l'impact important de l'activité porcelainière sur l'économie locale, les grandes familles industrielles sont aussi génératrices d'archives audiovisuelles. Se laissant attirer par les innovations de l'époque contemporaine, telle que la caméra et les outils filmiques, elles participent à créer des films. C'est le cas de deux de ces familles : les Haviland et les Legrand. La Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine possède deux documents d'archives qui retracent la vie privée des membres des familles respectives.
"F DVD ORS01 0001 PA", 1914-1916.
Cette première pièce d'archives est une compilation de plusieurs films (28mm) datés entre 1914 et 1917, qui met en avant la famille Haviland. Il s'agit de films de Paul Haviland, artiste- photographe, fils de Charles Haviland, fondateur de la manufacture à Limoges. Ils ont été retrouvés dans les archives de Paul Haviland et ont été donnés au Musée d'Orsay par les enfants de l'artiste : Nicole Maritch-Haviland et Jack Haviland. La restauration a été effectuée par les Archives du film du Centre National du Cinéma et de l'image animée. Les films permettent de saisir le quotidien de Paul Haviland, entouré de sa famille et de ses proches. Les onze réalisations vacillent entre témoignages triviaux et scènes scénarisées. Nous pouvons retrouver une multitude de plans ; des vues sur des déjeuners ou des rencontres entre proches autour d'un repas, des panoramas (les toits de New-York ou les ruines de Crozant en Creuse), des témoignages festifs (le mariage de Paul Haviland et Suzanne Lalique en 1917) mais également des scènes élaborées où les proches de Haviland jouent des rôles parfois inattendus. La caméra met alors en action un défilé d'offrandes, une balade en barque tragique ou bien des parades amoureuses dramatiques. Ces témoignages visuels marquent l'influence artistique de Paul Haviland qui dépeint son entourage dans des situations fantasques mais toujours attendues même si l'on découvre parfois une certaine intimité familiale.
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Legrand et la porcelaine
En 1865, Henri Barjaud de Lafond et Léonard Clidasson, deux marchands de bois, ont créé un atelier de porcelaine de table à Limoges. Celui-ci se trouve route de Lyon, devenue l'avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny.
L'usine est construite sur les bords de la Vienne pour permettre l'acheminement du bois de cauffage, nécessaire aux fours.
L'affaire fut reprise en 1904 par Frédéric Legrand, Charles Alary et JEan Jocquel. L'atelier devint alors la société Legrand, Alary et Jocquel.
En 1919, la société s'associa avec JEan Mondot, un artisan qui a fondé à Exideuil une petite usine utilisant des interrupteurs en buis et en porcelaine. Cela entraîne la création d'une branche "Appareillage électrique", les appareils de basse tension devinrent progressivement la pricnipale acitivté de la maison. Dès 192, l'entreprise est rebaptisée Legrand et Cie.
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"Le Mas-Cerise", 1932.
Le film « Le Mas Cerise » est une source intéressante dans l'appréhension du quotidien de la vie des Legrand. Daté de 1932 et issu d'une pellicule de 9,5mm, le film présente plusieurs plans de la famille qui séjourne au château du Mas Cerise. Nous pouvons voir une trace de la familiarité entre le grand-père et ses petits-enfants qui jouent dans l'un des parcs. D' autres scènes familiales enrichissent le caractère intime lorsque les enfants se retrouvent avec leurs parents sous un grand porche extérieur. Des plans présentent le personnel qui entretient et veille au fonctionnement du domaine ; un chauffeur s'occupe des automobiles, les jardiniers entretiennent les jardins «à la française » tandis que d'autres se préoccupent des espaces agricoles (les potagers, le poulailler).
Ainsi, les films issus des fonds de la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine et des partenaires culturels comme le musée d'Orsay, participent à mettre en valeur le patrimoine industriel de Limoges. La porcelaine est un emblème de la cité limousine et participe à sa sauvegarde dans les mémoires. C'est un enjeu primordial pour l'histoire de Limoges car cela conduit, au final, à marquer l'identité du territoire.
BIBLIOGRAPHIE
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-www.legrand.com/fr/le-groupe/notre-histoire
-www.limoges-tourisme.com/La-destination/Porcelaine-et-savoir-faire
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