Sur le bassin d’Arcachon, certains marins étaient prêts à risquer leurs vies dans l’espoir d’une pêche miraculeuse. C’est pour cela qu’a été mis au point le premier phare du Cap-Ferret en 1792 afin de limiter les naufrages et surveiller le site extrêmement dangereux.
Eliette Gautreau, dernière gardienne auxiliaire du phare du Cap-Ferret nous raconte : « C’est vrai que je m’occupais de l’entretien du phare, je faisais le ménage partout, les escaliers, les carrelages, j’assurais les visites et les commentaires. Mais j’ai fait la garde. Allumer le soir et éteindre le matin. Il y avait tout un protocole à respecter, je le connaissais par cœur. Nous savions à quel point ce phare était indispensable aux pêcheurs.Pendant toutes ces décennies, il n’y a eu aucune panne, aucun manquement à déplorer. J’étais au poste quoi qu’il arrive. Mon mari connaissait aussi la manœuvre, il avait une autorisation d’accès. Tous les jours, il y avait 100 batteries à recharger, pas question de tomber en panne ! »