Ce film a été réalisé dans les années 1930' à la demande de la maison "Louis Vézia & Cie". Il retrace la filière de l’arachide telle qu'elle aura fonctionné pendant plus d'un siècle : culture par les paysans sénégalais qui avec le recours des chameliers maures et des âniers ouoloff venaient vendre leur récolte aux maisons de commerce installées dans les "escales" (villes actuelles du Sénégal). L'exportation vers la France et surtout Bordeaux se faisait au prix de multiples manutentions. Transportées par des vapeurs appartenant à des firmes bordelaises comme Maurel et Prom par les navires des lignes régulières des chargeurs réunis, ou par des navires affrêtés, ces arachides gagnaient les huileries métropolitaines (Bordeaux, Dunkerque, Marseille). Les 3 huileries d'alors fabriquaient une huile supérieure qualité "rufisque" parce que du fait de la faible distance entre ce port et Bordeaux, l’arachide était transportée en coque et ne subissait donc aucune acidification.