Amusons-nous de ce pêcheur sur sa barque préparant son matériel, indifférent à l’activité environnante, sans doute quai Richelieu, en aval du Pont de Pierre (que l’on ne voit pas sur la photo). Cette partie du port, immédiatement en aval du pont, prolonge le port fluvial de Bordeaux, essentiellement concentré en amont du pont, avec une intense activité de gabarres apportant les marchandises de l’Agenais et du Marmandais. Nous sommes avant 1926, date à laquelle les quais verticaux ont été généralisés. Les berges étant encore en pente, des pontons sont amarrés à une dizaine de mètres du bord, pontons auxquels les navires comme les gabarres sont appontés. Le chargement et le déchargement sont effectués sur des passerelles rudimentaires, comme l’on voit en arrière plan, avec des portefaix descendant les charges en équilibre sur leurs planches. En arrière de ces pontons, on aperçoit la mâture d’un grand trois-mâts.